« Je me suis inspiré de Flaubert. Mais avec un autre but… »
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Aux Rencontres du Cinéma Italien de Toulouse , le comédien Giuseppe Battiston présente en compétition « Io vivo altrovo » son premier film de réalisateur, inspiré de «Bouvard et Pécuchet »
Dans « Il grande passo », présenté à Toulouse il y a deux ans au Rencontres du Cinéma Italien,il incarnait un doux rêveur construisant sa fusée pour partir vers les étoiles et ce week-end, le comédien Giuseppe Battiston est revenu aux Rencontres du Cinéma Italien présenter «Io vivo altrove » (« J’habite ailleurs »), son premier film de réalisateur dans lequel il interprète également un rêveur . En effet, dans ce film dont le titre est tiré d’une poésie de Pascoli qu’apprennent tous les petits italiens, deux Fausto – l’un est bibliothécaire, fou de littérature, l’autre employé d’une compagnie d’électricité et passionné de photo, décident de lâcher leur vie en ville , pour vivre leur rêve : partir vivre à la campagne et cultiver leur jardin en étant autosuffisants dans la maison en pleine nature dont le bibliothécaire a hérité de sa grand-mère . Bref,de vivre libres et à l’air libre.
« Je me suis inspiré du roman « Bouvard et Pécuchet » mais mon but n’était pas, comme Flaubert de dénoncer la vanité humaine, ni de traiter le sujet des citadins qui quittent la ville pour faire du bio. Non, cela, c’est la trame de fond. » expliquait samedi le comédien à un public séduit. « Je voulais parler d’ouverture à l’autre, de confiance,d’amitié, de partage et de positivité. »
« Je me suis inspiré du roman « Bouvard et Pécuchet » mais mon but n’était pas, comme Flaubert de dénoncer la vanité humaine, ni de traiter le sujet des citadins qui quittent la ville pour faire du bio. Non, cela, c’est la trame de fond. » expliquait samedi le comédien à un public séduit. « Je voulais parler d’ouverture à l’autre, de confiance,d’amitié, de partage et de positivité. »