Fin mai dernier, nous inaugurions à Toulouse la première édition des Rencontres du cinéma italien au cinéma ABC et à La Cinémathèque.
Peu de moyens, des partenaires confiants qui ont misé sans voir, une bonne dose d'enthousiasme, le public au rendez-vous, autant de composants d'une alchimie qui ont fait de cette première manifestation, comme l'a souligné la presse, un « Succès à l'italienne » .
Sans oublier bien sur nos hôtes italiens qui ont franchi les Alpes pour venir soutenir leur cinéma pour la première fois à Toulouse. J'ai à coeur, à l'orée de la seconde édition, de remercier à nouveau Giuseppe Picionni, Beppe Cino, Eugenio Cappuccio, et Claudio Santamaria qui ont parrainé ce premier évènement en confiance et avec amitié.
De même, tous nos remerciements à Barbora Bobulova venue en Septembre pour « La spectatrice » et à Marco Tullio Giordana venu également à Toulouse en Décembre dernier présenter son dernier film « Quando sei nato » (Une fois que tu es né).
Que tous se considèrent comme les hôtes permanents de notre festival.
Cette année, à nouveau, nous allons essayer de faire découvrir – et aimer - au public toulousain et de la Région Midi-Pyrénées , le meilleur de la production italienne récente, riche et diverse. Une place sera faite également pour la projection de quelques films moins récents qui ont fait date dans l'histoire de ce cinéma italien si passionnant.
Le cinéma ABC mettra cette année 2 salles à notre disposition (au lieu d'une l'an dernier) et nous pourrons ainsi programmer plus d'une vingtaine de films dont certains – et c'est une innovation en 2006 - seront projetés en Région et dans le Grand Toulouse .
Un certain nombre d'entre eux feront l'objet de compétitions : le Prix du Public , (attribué l'an dernier à Davide Ferrario pour « Dopo mezzanotte ») et un nouveau prix, créé cette année : le Prix de la Critique, décerné par des journalistes toulousains.
Comme l'an dernier, des séances seront réservées aux écoles et lycées avec une programmation adaptée.
Bien sur, nous accueillerons réalisateurs et acteurs lors de soirées spéciales qui leur seront consacrées.
Enfin nous ouvrirons un lieu d'expositions, d'échanges et de restauration dans le foyer de l'entresol du cinéma ABC.
Comme l'an dernier, nous nous attacherons à créer, autour de cet évènement, chaleur et convivialité.
Dès que possible, programmation et évènements seront mis à jour sur notre site (www.cinemaitalientoulouse.com)
Pour conclure, qu'il me soit permis ici de lancer un appel modeste mais pressant aux distributeurs et producteurs français et italiens pour les encourager à faciliter les conditions de location et de circulation de leurs copies .
Trop de films italiens de grande valeur n'arrivent jamais dans les salles françaises, soit d'abord parce qu'ils ne sont pas sous-titrés en français, soit parce les obtenir relève du parcours du combattant, soit parce que les prix de location sont dissuasifs pour certaines manifestations.
Que les impératifs économiques qui semblent faire la loi ménagent un peu de place à la découverte de nouvelles oeuvres pour générer de nouveaux publics et que soit restaurée, autant que faire se peut, la première destination d'un film : être vu .
Christine Grèzes
Présidente
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Lo scorso fine maggio, inauguravamo a Tolosa la prima edizione dei Rencontres du cinéma italien (Incontri del cinema italiano) al cinema ABC e alla Cinémathèque.
Carenza di mezzi, l'affidamento datoci da coraggiosi sponsor, una buona dose d'entusiasmo, un pubblico fedele ed affezionato, sono gli elementi di un'alchimia che hanno fatto di questa prima manifestazione, come l'ha sottolineato la stampa, un “Successo all'italiana” .
Senza naturalmente dimenticare i nostri ospiti italiani che hanno attraversato le Alpi per promuovere il loro cinema, per la prima presente sui grandi schermi tolosani. Tengo a ringraziare di nuovo, in occasione della seconda edizione, Giuseppe Piccioni , Beppe Cino , Eugenio Cappuccio , e Claudio Santamaria , che hanno sostenuto la prima edizione con fiducia e amicizia.
II nostri ringraziamenti vanno ugualmente a Barbora Bobulova , che ci ha reso visita in Settembre in occasione della proiezione de “La spettatrice”, e a Marco Tullio Giordana , anch'egli fra noi, in dicembre, per la presentazione del suo ultimo film “Quando sei nato”.
Che tutti quanti si considerino gli ospiti permanenti del nostro festival.
Anche quest'anno cercheremo di far scoprire – e apprezzare – al pubblico tolosano e della regione Midi-Pyrénées , il meglio della recente, ricca e varia produzione cinematografica italiana. Sarà dato spazio anche a qualche pellicola meno recente, ma che ha marcato l'appassionante storia del cinema italiano.
Quest'anno il cinema ABC metterà a nostra disposizione 2 sale (contro la sola dell'anno passato); potremo così programmare più d'una ventina di film , alcuni dei quali – novità dell'edizione 2006 – saranno proiettati in sale della periferia e della regione di Tolosa.
Una parte delle opere presentate concorrerà al Premio del Pubblico , (vinto l'anno scorso da Davide Ferrario per “Dopo Mezzanotte”), e a un nuovo premio creato quest'anno: il Premio della Critica conferito da giornalisti tolosani. Come nel 2005, alcune proiezioni saranno riservate alle scuole con una programmazione adattata.
Naturalmente saranno organizzate serate speciali nel corso delle quali accoglieremo registi ed attori .
Apriremo, inoltre, una sala d'esposizione, incontro e ristoro al piano rialzato del cinema ABC .
Come l'anno passato, la manifestazione sarà accompagnata da un'atmosfera calorosa e conviviale.
Appena possibile, il programma del festival sarà aggiornato sul nostro sito (www. cinemaitalientoulouse.com )
In conclusione, mi sia permesso di lanciare un modesto ma urgente appello ai distributori e produttori francesi ed italiani per incoraggiarli a rendere più agevoli le condizioni di noleggio e di circolazione delle loro copie.
Troppi film italiani di grande valore non raggiungono mai le sale francesi per varie ragioni: perché non sottotitolati in francese, perché cercare di ottenerli significa intraprendere una sorta di percorso di guerra, o ancora perché i costi di noleggio, spesso, sono tali da dissuadere gli organizzatori delle manifestazioni.
Gli imperativi economici, che sembrano oggi dettar legge, dovrebbero concedere spazio alla scoperta di nuove opere per generare nuovi pubblici, senza dimenticare che la prima destinazione d'ogni film, il più possibile, è: essere visto .
Christine Grèzes
Presidente
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